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Démo

12 propositions que vous n'entendrez pas lors des présidentielles

Sharif Cherkaoui Mar 23, 2017
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Le numérique et l’éducation sont les grands oubliés des présidentielles. Ils sont traités séparément, quand ils devraient l’être ensemble. Pourtant, réformer notre système éducatif est possible et économiquement réaliste. Nous profitons de cette échéance importante pour partager 12 propositions qui nous paraissent vitales pour l’avenir de l’école. Ces propositions doivent être soutenues par une méthode, le référendum, dont nous détaillerons les modalités dans un article à venir.

PS : cet article sera mis à jour chaque jour avec une nouvelle proposition.

  • Propostion n°1. Équiper tous les établissements français avec un réseau internet doté d’un haut débit suffisant.

Rappelons-nous ici de l’enquête PROFETIC auprès des enseignants : la question de l'efficacité du débit internet dans l'établissement scolaire est un facteur rédhibitoire dans la conversion au numérique pour 65 % des professeurs du 1er degré et 42% des professeurs du secondaire. On ne peut pas envisager de pédagogie numérique ou d’apprentissage du codage informatique sans équipement. Le haut débit et l’accès au réseau sont les pré-requis indispensables, avant tout débat sur les équipements.

  • Proposition n°2 : Réorienter la politique de l'équipement et changer de paradigme en passant au modèle Bring Your Own Device (BYOD)

On sait que 87% des 12-17 ans possèdent un smartphone, on sait aussi que le gouvernement, qui souhaitait équiper l’ensemble des élèves de 5ème soit environ 800 000 élèves pour la rentrée 2016, a dû se limiter à 175 000 tablettes ou ordinateurs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Pourquoi l’Etat doit-il s’escrimer à financer des tablettes alors qu’il n’en a pas les moyens financiers et alors que 90% des élèves possèdent un smartphone ? Ce smartphone est l’objet du futur sur lequel les adolescents, dans les 5 années à venir, apprendront101. En conséquence, il faut réécrire l’article du code de l’éducation qui interdit le téléphone portable pour l’aménager. L’article L. 511-5 du code de l’éducation indique que « dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite ». On pourrait y apporter la modification suivante: « Le professeur pourra, dans le cadre de son cours, demander aux élèves d’utiliser leur téléphone portable. Les portables devront être utilisés dans le strict cadre des consignes données par le professeur. Le professeur pourra par ailleurs user de logiciels permettant la prise de contrôle et la surveillance de l’ensemble des écrans des élèves sur l’écran de l’ordinateur du professeur afin de vérifier que les élèves utilisent leur portable conformément aux consignes du professeur. Le téléphone portable reste interdit en dehors de cet usage. » Cet amendement de l’article L. 511-5 devra s’accompagner de l’apprentissage par le professeur de l’utilisation de logiciels lui permettant de contrôler l’ensemble des téléphones portables ou des tablettes en classe. Il faudra également envisager le cas des 10% d’élèves qui n’ont pas d’appareil. Il sera dans ce cas souhaitable que l’établissement ait à sa disposition 7 à 8 tablettes. Enfin à moyen terme, il serait souhaitable de réfléchir sur le fait de fournir l’accès internet via la 4G. Dans la mesure où cela ne pose pas un risque de santé publique, il faut que l’ARCEP, qui gère les obligations légales des opérateurs pour les licences 4G, impose une couverture suffisante en 4G des établissements scolaires. En effet, le trafic data des téléphones portables est souvent limité en fonction du forfait, mais dans quelques années, avec le développement des technologies, le débit des portables des élèves sera illimité. Il sera alors possible d’avoir un internet haut débit en classe par la voie des ondes.

  • Proposition n°3 : Augmenter la durée de la formation continue des enseignants, en la passant à 50h par an, dont 18h consacrées à la pédagogie numérique et 18h consacrées aux nouveaux modes d’apprentissage.

Dans des pays comme Singapour qui caracolent en tête des classements PISA, les professeurs ont plus de 100 heures de formation. En Finlande, autre pays remarquablement classé, les professeurs passent 35% de leur temps sans élèves, en formation ou en discussion avec leur autorité de tutelle. Pourquoi ne pas fixer une obligation de 50 heures de formation prises sur le temps d’enseignement ? La France fait partie des pays où le nombre annuel d’heures d’enseignement est au-dessus de la moyenne alors que son classement PISA ne cesse de chuter. Sur ces 50h, 18h existent déjà dans le cadre du Plan Numérique pour l’Ecole, qui prévoit une formation continue de 3 jours. Ces trois jours, soit 18h, doivent être mis en valeur et pérennisés pour l’ensemble des années à venir. Par ailleurs, 60 000 nouveaux enseignants seront recrutés mi-2017. Une réflexion doit s’ouvrir sur le fait d’affecter 2000 d’entre eux dans les collèges-pilotes choisi dans le cadre du plan numérique. Il semble important de renforcer encore plus le « Plan Académique de Formation » ou PAF. Seuls 10% des professeurs pensent à se former au numérique par le PAF. Le catalogue 115 de formation continue dans chaque académie doit se renforcer et être promu par les Référents Numériques dans le cadre de leur fonction de formation au sein de chaque établissement. Dans le cadre du plan numérique, le gouvernement a également prévu de mettre en place des formations à distance pour tous les enseignants et les professeurs stagiaires via la plateforme de formation M@gistère mais aussi de développer de cours en ligne (Moocs) pour les enseignants et les professeurs stagiaires sur le portail France université numérique (FUNMooc). Les directeurs d’établissement doivent également être formés. La formation des enseignants doit s’accompagner de la formation continue des RUPN pour qu’ils puissent former les professeurs dans les domaines suivants : la maîtrise des outils numériques pour une meilleure prise en main des outils par les enseignants, les usages du numérique dans les disciplines pour développer de nouvelles méthodes d’enseignement, la culture numérique et l’éducation aux médias et à l’information pour transmettre aux enseignants les bases essentielles liées à l’usage d’internet et des réseaux sociaux.

  • Proposition n°4 : Institutionnaliser le numérique dans le parcours de formation initiale du professeur

Le numérique doit prendre sa place dès la formation initiale du futur enseignant, notamment dans les plaquettes du master MEEF enseigné dans les ESPE, d’autant plus que le C2i2e a disparu. L’apprentissage du numérique par les futurs enseignants a une visée pédagogique et non technique : il doit véritablement les préparer à enseigner demain avec le numérique, et ce dès leur stage. Il conviendrait notamment de prendre en compte l’usage du numérique dans la notation des épreuves orales et, pendant les stages de l’année de M2, évaluer le professeur stagiaire dans une situation pédagogique où il doit utiliser le numérique de façon inventive pour enseigner. Après l’année de stage, il faudrait que les pratiques numériques soient prises en compte dans la notation des enseignants lors des inspections.

  • Proposition n°5 : Renforcer et harmoniser l’enseignement de l’informatique du cycle 3 à la terminale

L’enseignement de l’informatique a été pensé historiquement par strates dans le cadre de différents gouvernements. Dans le cadre de la réforme du collège, l’apprentissage du code a été lancé en septembre 2016, il sera enseigné par les professeurs de technologie et de mathématiques à partir de la 5ème. A l’épreuve du brevet figurera une question informatique. En classe de seconde, l’arrêté du 17 juillet 2015 a lancé la création d’une option exploratoire appelée « Informatique et Création Numérique ». Enfin, en 2011, sous un précédent gouvernement, a été lancée l’option du baccalauréat « Informatique et sciences du numérique ». Cette option est réservée à la section S des lycées généraux. Dans un premier temps, il convient de saluer ce mouvement très positif et volontariste de l’Education Nationale pour l’enseignement de l’informatique. Cependant le temps est venu de travailler sur une homogénéisation de l’ensemble de l’enseignement informatique tout au long de la vie scolaire de l’élève. A ce titre, il convient de dire que l’enseignement exploratoire « Informatique et Création Numérique » est remarquable à la fois sur le fond et la forme car il prône l’apprentissage par projet qui implique la mise en place d’une importante quantité de compétences comme le travail collaboratif par exemple. Il faut maintenant se donner des objectifs beaucoup plus simples et plus en phase avec l’apprentissage du langage informatique.

• Dans le primaire, les CP, CE1, CE2 semblent devoir être exclus de préoccupations liées à l’informatique pour se concentrer sur les apprentissages fondamentaux et bien monter les circuits de lecture, d’écriture et de calcul. Comme l’avancent plusieurs psychologues, il n’est pas certain que l’informatique soit bénéfique à cette classe d’âge.

• Pour le cycle 3, il ne faut pas se donner des objectifs trop ambitieux. Les efforts doivent se concentrer sur des usages simples de l’informatique, à savoir l’utilisation de logiciels de traitement ou de tableurs pour rendre des exposés collectifs ou de logiciels de traitement de photographie.

• A partir du cycle 4 en revanche, il faut proposer aux élèves de réaliser les projets que mentionne l’option exploratoire de seconde « Informatique et création numérique ». La réalisation d’un site internet serait une grande source de mobilisation pour des élèves de cycle 4.

• L’option exploratoire de seconde doit être suivie par le plus grand nombre d’élèves de tous les horizons. Des élèves qui pensent s’orienter vers la filière L peuvent être intéressés par la création d’oeuvres artistiques à partir du numérique. Tous les élèves, quel que soit leur bac, doivent pouvoir travailler sur des projets aussi complexes que la création de sites web ou la programmation de robots, en fonction de leurs intérêts et de leur projet professionnel. A ce stade, il conviendrait également d’ajouter la création d’applications destinées au smartphone. Il faudrait alors ajouter au langage précédent l’apprentissage de langage comme l’objectiveC ou le swift pour les systèmes d’exploitation sous iOS, ou le java pour les systèmes d’exploitation Android ou le langage C Sharp pour les environnements Windows.

  • Proposition n°6 : Développer l’usage du numérique pendant le temps hors-scolaire sur des plateformes interactives, qu’elles soient web , tablette ou smartphone

Ces mesures permettraient aux élèves d’être plus impliqués et de reprendre leurs leçons et leurs exercices à leur rythme chez eux pour leurs devoirs scolaires. Les plateformes interactives, développées par tous les grands éditeurs américains comme MyLab&Mastering pour Pearson, McGraw-Hill Connect pour McGraw-Hill ou Mindtap pour Cengage Learning qui dessert 5 millions d’élèves, commencent à se développer en France notamment avec la plateforme Twick.fr dans laquelle Hachette a pris une participation. Avec l’appel d’offre Ressource Numérique, le Ministère de l’éducation nationale a favorisé l’éclosion de telles plateformes. Depuis septembre 2016, il existe une offre d’envergure. Un professeur de mathématiques peut accéder à des milliers de granules de connaissance. Il peut les assembler, en créer d’autres lui-même, élaborer des séquences pédagogiques et les assigner à sa classe ou à une partie de sa classe. A côté de cela, il existe également des dizaines d’autres sites qui proposent des ressources gratuitement comme Sesamath, lelivrescolaire.fr, Khan Academy traduit en français… Les plateformes numériques sont un outil très positif pour faire les devoirs hors du temps scolaire. Premièrement, à partie du CM1, la grande majorité des enfants préfèrent faire leurs devoirs sur Internet. Deuxièmement, le professeur n’a pas besoin de vérifier que ses élèves ont appris la leçon. Il lui suffit de se connecter sur les statistiques de sa classe pour savoir qui a fait ou n’a pas fait ses devoirs. Par ailleurs, il peut dans certains cas activer la correction automatique qui lui permet de connaître les performances de chacun des élèves de sa classe. La plate-forme numérique est un outil de suivi extrêmement pratique pour connaître individuellement le niveau de chaque élève et lui proposer des parcours de remédiation.

  • Proposition n°7 : Optimiser le temps de travail du professeur et de l’élève (classe inversée, apprentissage adaptatif) grâce aux terminaux mobiles

Les nouveaux modes d’apprentissage comme la classe inversée ou l’apprentissage adaptatif vont réduire dans des proportions significatives le temps de travail du professeur –une fois passée la période chargée de la réorientation pédagogique- afin qu’il se concentre sur sa valeur ajoutée, à savoir être le médecin du savoir de ses élèves. Ce changement ne va pas se faire en une année, mais pourrait être une pratique courante d’ici à 5 ans. La communauté éducative doit rejoindre les élèves là où ils se trouvent. N’oublions pas qu’ils passent plus de 1000 heures par an devant les écrans alors qu’ils n’en passent que 867 sur les bans de l’école.

  • Proposition n°8 : Soutenir le développement de solutions de dépistage et d’accompagnement des troubles de l’apprentissage (troubles dys).

Des systèmes comme celui de l’entreprise Optolexia permettent en deux minutes de voir si un enfant de CP ou CE1 présente des risques de dylsexie. Il serait donc simple de prévoir un dépistage systématique des élèves de CP et CE1, sachant que ce dernier prend 1mn30 à 2 mn par élève : ce dépistage est aussi simple que la traditionnelle visite médicale et la vérification des vaccins obligatoires, et revêt une importance comparable. De nombreux sites et associations proposent des adaptations de supports en fonction des troubles concernés : le cartable fantastique, l’attrape-nombre… Il faut renforcer le dispositif A2RNE qui prévoit que l’adaptabilité des manuels soit conçue en amont de leur production, afin qu’une version numérique adaptée soit disponible pour les élèves souffrant de troubles des apprentissages. Plus encore, il faudrait que l’adaptative learning, le mobile learning et les différents outils numériques de l’apprentissage par projet et de la classe inversée comportent des versions adaptées des programmes utilisés. Ce n’est pas plus coûteux de le prévoir en amont pour des granules de savoir que pour un manuel numérique. Lorsque ce sera fait, les élèves atteints de troubles des apprentissages pourront étudier dans les meilleures conditions possibles.

  • Proposition n°9 : Renforcer les moyens de contrôle de l’Etat sur le privé notamment via les accréditations

La France doit contrôler la privatisation de son enseignement supérieur, en contrôlant de façon rigoureuse la qualité des services « diplômants » ou « accréditants » notamment des écoles ou universités en ligne. La privatisation des écoles du supérieur existe depuis longtemps. Ce système soulage le budget des Etats endettés, mais il ne doit pas se faire au détriment de la qualité, comme nous avons pu le constater aux Etats-Unis. Dans le domaine de l’accréditation, il faudra également faire preuve de rapidité. En effet, le développement de nouvelles compétences ne cesse de s’accélérer. Pour faire face à ce que les Américains appellent le « skill gap », il faudra donner nettement plus de moyen aux commissions d’accréditation. Il faudra aussi que la commission accrédite des diplômes 100% en ligne dès lors qu’ils sont de qualité.

 

Proposition n°10 : Renforcer le financement de la recherche dans le numérique pour l’école pour accroître le nombre d'expérimentations réalisées in situ

Les sciences cognitives et l’informatique bouleversent la compréhension des mécanismes de l’apprentissage. Avec le développement des learning analytics, les chercheurs disposent d’un nombre incroyable d’informations anonymisées ; la connaissance des mécanismes d’apprentissage va progresser à pas de géant. Les neurosiences doivent descendre au niveau de la classe. Il faut pouvoir se donner les moyens d’étudier des classes entières dans le temps sur plusieurs années, d’étudier l’impact d’une modification méthodologique sur les résultats des élèves. Il ne s’agit pas ici de faire du big data, mais il n’est pas exclu de travailler sur des échantillons de 100 à 500 élèves que l’on suit sur 5 à 10 ans. Une telle moisson de données couplée à des données déclaratives ferait très certainement faire des progrès importants dans la compréhension des mécanismes d’apprentissage.

 

Proposition n°11 : Repenser les espaces scolaires et les modes d’enseignement magistraux

Salman Khan, fondateur de la Khan Academy revisite la notion d’espace scolaire dans L’Education réinventée : une école grande comme le monde. Nous avons déjà vu avec la classe inversée que la notion d’espace scolaire évolue. Pour visionner une vidéo, l’élève peut se trouver physiquement dans son école en salle informatique, dans son CDI ou dans une permanence, il peut aussi se trouver dans sa chambre ou chez ses grands-parents. Il en est de même de l’apprentissage adaptatif. L’organisation de la classe 2.0 découle logiquement de la modification de l’organisation de l’enseignement. On voit se créer une nouvelle organisation spatiale de la classe qui devient une sorte d’open space, avec des professeurs plus solidaires, plus collaboratifs, qui favorisent et supervisent le travail en groupe. On voit également se créer de nouvelles formes d’architecture de collège pour mettre à l’échelle de l’établissement tout entier ce qu’on peut concevoir pour une classe. Les bureaux et les sièges des classes sont installés sur roulettes de manière à pouvoir recomposer l’espace de la classe à tout moment. Des petites salles de réunion ouverte sont intégrées dans le collège pour que les élèves puissent se réunir lorsqu’ils travaillent sur un projet et bien entendu le wifi est disponible dans tous les endroits.

 

Proposition n°12 : Poursuivre le développement d’une politique industrielle de la filière française pour favoriser son renforcement

L’Etat français et le ministère de l’Education nationale ont joué, avec le Commissariat Général à l’Investissement, un rôle clé dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir. Ils ont lancé des appels à projet puis des appels d’offre pour plusieurs millions d’euros dans le cadre de l’e-education. Ils doivent continuer à jouer ce rôle pour achever la numérisation des industries de la connaissance et pour faire en sorte que les professeurs s’approprient les services qui vont leur faire gagner du temps. Pour rappel, sur les sept dernières années, trois appels à projet ont été lancés dans le cadre du Grand Emprunt. Ces trois programmes ont permis aux acteurs traditionnels des industries de la connaissance ainsi qu’à de jeunes start-ups françaises d’émerger sur le marché de l’e-education. Le dernier appel d’offre a été la confirmation de l’émergence d’une filière française de l’e-education. Il est important que l’Etat maintienne ces appels à projet pour développer les services numériques à destination des enseignants et des élèves. Un grand nombre de services innovants peuvent et doivent voir le jour pour qu’enseignants et élèves profitent des avantages du numérique. Aux programmes scolaires doivent s’adjoindre simultanément des services pédagogiques au service des enseignants et des élèves. C’est un nouveau défi que l’Education Nationale, qui s’est dotée d’une direction du numérique en 2014, doit relever. Il faut penser le contenu des apprentissages, les compétences à déployer mais aussi et surtout les services pédagogiques numériques. Cela revient à faire une expression de besoin de services, ce que le ministère a su faire avec l’appel d’offre Ressource Numérique.

 

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